La ministre des Finances, Sigrid Kaag, et la ministre de la Justice et de la Sécurité, Dilan Yeşilgöz-Zegerius, ont soumis au Parlement un projet de loi avec un plan d'action pour lutter contre le blanchiment d'argent. Ce plan comprend plusieurs nouvelles mesures pour rationaliser et renforcer les procédures de LBC/FT (lutte contre le blanchiment d'argent/lutte contre le financement du terrorisme).
Étape 1. Interdiction de payer en espèces des marchandises à partir de 3000 euros
L'argent liquide joue un rôle important dans le blanchiment d'argent. En particulier, l'interdiction de payer en espèces, si le montant dépasse 3000 XNUMX euros, s'applique aux prêteurs sur gages et marchands d'art, aux transactions aux Pays-Bas et depuis les Pays-Bas.
Étape 2. Surveillance conjointe par les banques des opérations des clients
Les criminels placent souvent des dépôts dans différentes banques afin de ne pas être détectés. La possibilité pour les banques de surveiller conjointement les transactions de leurs clients leur permettra de mieux détecter les modèles de transactions inhabituels et de prévenir plus efficacement le blanchiment d'argent.
Étape 3. Échange de risques spécifiques entre établissements
La surveillance financière (procédures AML/CFT) repose sur une approche basée sur les risques – la répartition des clients par niveau de risque. Parallèlement, chaque établissement effectue son propre suivi financier des clients qui effectuent des achats ou commandent des services.
En échangeant des risques spécifiques pouvant pointer vers des criminels, les institutions se débarrassent du double travail. Cependant, même dans ce cas, ils doivent respecter la vie privée des clients et ne pas partager d'informations plus que nécessaire.
Date de publication: 29.11.2022