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L'UE s'est mise d'accord sur une taxe d'au moins 15% pour les sociétés transnationales

Après de longues négociations et consultations, les États membres de l'Union européenne sont parvenus à un accord sur l'introduction de la soi-disant composante 2 (pilier deux) - le minimum...

Après de longues négociations et consultations, les États membres de l'Union européenne sont parvenus à un accord sur l'introduction de la soi-disant composante 2 (deuxième pilier) - un impôt minimum pour les sociétés transnationales réalisant un chiffre d'affaires de plus de 750 millions d'euros par an. À partir de 2024, les grandes entreprises paieront au moins 15 % d'impôt si elles sont établies dans l'une des juridictions de l'UE.

Plans de l'OCDE

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s'est efforcée ces dernières années d'éliminer les lacunes et les incohérences dans la législation fiscale qui permettent aux grandes sociétés multinationales de sous-payer les impôts. En particulier, en raison de la répartition disproportionnée de l'impôt sur les sociétés, les pays en développement subissent chaque année des pertes de 95 à 230 milliards d'euros.

En 2021, sur proposition de l'OCDE, 137 pays ont conclu un accord en deux volets visant à améliorer la législation fiscale dans les domaines suivants :

  • Composante 1 (Pilier XNUMX) suggère qu'une partie des bénéfices des entreprises multinationales soit imposée dans la juridiction où leurs biens ou services sont utilisés ou consommés. Cela signifie que les entreprises technologiques peuvent être taxées là où se trouvent leurs consommateurs, même si leurs employés sont loin de leur clientèle. Dans un monde où le e-commerce est désormais généralisé, il s'agit d'un changement nécessaire.
  • Composante 2 (Pilier Deux) prévoit l'introduction d'un taux d'imposition minimum global de 15 %. L'objectif de cette mesure est d'empêcher les entreprises de transférer leurs bénéfices vers des pays à faible taux d'imposition (« paradis fiscaux ») par le biais de structures commerciales internationales.

Sur la base de la proposition de l'OCDE, le 22 décembre 2021, la Commission européenne a publié un projet de directive du contenu pertinent - Directive européenne contre l'évasion fiscale 3 (ATAD 3). Tout au long de 2022, des discussions ont eu lieu sur ce projet dans les pays de l'UE.

Consultations en ligne aux Pays-Bas

Le 24 octobre 2022, le ministère des Finances a déposé un projet de loi basé sur un projet de directive pour les consultations en ligne. Si elles sont adoptées, les organisations néerlandaises qui font partie de groupes multinationaux avec un chiffre d'affaires mondial d'au moins 750 millions d'euros par an devront payer des impôts en vertu des nouvelles règles.

La loi doit garantir qu'un groupe multinational paie un minimum de 15% d'impôt sur les revenus déclarés dans les états financiers consolidés. On l'appelle taux d'imposition effectif. Sur la base des résultats des consultations en ligne, le projet de loi sera amendé avant d'être envoyé au Parlement. Le plan est de soumettre le projet de loi amendé à la Chambre et au Sénat en 2023. La loi devrait ensuite entrer en vigueur le 1er janvier 2024.

Selon des rapports officiels du ministère des Finances, les Pays-Bas sont un fervent partisan de l'introduction d'un taux d'imposition minimum pour les entreprises multinationales dans l'UE. Une telle décision ne permettrait plus aux pays de se concurrencer en offrant un taux d'imposition inférieur. Les entreprises internationales réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 750 millions d'euros par an doivent payer au moins 15 % d'impôt sur les sociétés, quelle que soit la juridiction dans laquelle elles sont constituées.

Prendre une décision dans l'UE

Le 12 décembre 2022, la Commission européenne a adopté la proposition de directive à l'unanimité. Désormais, tous les États membres de l'Union européenne devront transposer la directive dans leur législation nationale au plus tard fin 2023.

Auparavant, le gouvernement hongrois s'était opposé à l'introduction d'un impôt minimum sur les sociétés de 15 %, arguant qu'une augmentation de la charge fiscale des entreprises nationales nuirait à leur compétitivité et détruirait des milliers d'emplois dans le pays. La Pologne était également contre, ce dont nous avons parlé dans notre article. Cependant, tous les désaccords appartiennent désormais au passé et l'Europe est prête à franchir la prochaine étape vers la création d'un système de coordination fiscale. En même temps, les changements n'affectent pas les petites et moyennes entreprises.

Date de publication: 29.12.2022
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